Les origines
Éladio fait partie d’une lignée d’agriculteurs depuis plusieurs générations. Il a très vite compris les enjeux d’une agriculture respectueuse de l’environnement.
Il préfère lutter contre les maladies et les mauvaises herbes avec des techniques naturelles plutôt que de faire appel aux produits de l’industrie chimique.
Son exploitation respecte les normes de la Production intégrée (voir plus bas).
Et l'amour dans tout ca ?
Ingrid est née en Camargue, elle rejoint Montesa, village natal de ses parents en 1982. Elle rencontre Éladio, la magie passant par là, ils s’épouseront en 1992. Ils vont pendant plus de vingt ans exploiter leur agrumerie et vendre leurs récoltes à travers des circuits traditionnels, c’est à dire avec une multitude d’intermédiaires qui leur laissent très peu de marge.
Lors de leurs séjours en France, ils ont été vraiment très déçus de la qualité des agrumes proposés. Afin de faire profiter un maximum de personnes de la saveur authentique, des propriétés nutritives et de la fraîcheur du fruit, ils ont décidé d’élargir leur marché au delà des frontières Espagnoles.
Ces raisons là les amènent à modifier leur mode de distribution et à commercialiser une partie de leur production en circuit court, directement du producteur au consommateur.
C’est alors qu’ils rencontrent Philippe et que cette nouvelle aventure commence.
Qu'est-ce que la Production Integree ?
La production intégrée est un système de production ayant une approche globale qui cherche à replacer l’agronomie au cœur des pratiques agricoles en tenant compte de tous les éléments (hommes, milieux, environnement...).
Une autre methode :
C’est une troisième voie, encore trop peu connue du grand public, entre agriculture conventionnelle et agriculture biologique qui permet de réellement réduire l’utilisation des pesticides de synthèse, ce qui n’est pas le cas par exemple dans l’agriculture raisonnée.
Naturelle...
Dans ce système, on tend à remplacer au maximum les intrants extérieurs par des processus naturels de régulation que l’on cherche à favoriser. Il s’agit d’agir en préventif plutôt qu’en curatif, tout en respectant l’environnement et la santé.
...et bienfaisante
Ce mode de production repose sur la mise en place de systèmes de cultures conçus pour limiter dès le départ les risques liés aux maladies, insectes, adventices. Il s’agit non plus de «lutter contre des ennemis» mais de rendre les systèmes de culture plus robustes vis-à-vis des bioagresseurs et de «protéger» les cultures plutôt que de «lutter contre». Cela permet ainsi naturellement de réduire fortement l’utilisation des pesticides.
Même si ce système n’a pas de cahier des charges officiel, les grands principes sont édictés au niveau européen (directive 2009-128) et depuis des décennies par l’OILB puis l’INRA.
